Salut l'artiste!
Je sors de ma torpeur (ou de l'actualité trépidante de ma vie au choix, gardez ce qui vous semble le plus probable) pour tirer un coup de chapeau à
Rado .
Ce poète /peintre/musicien/écrivain (n'en jetez plus!) vient de rejoindre le paradis des artistes les plus doués de Madagascar.
Ardent défenseur de la culture malagasy, je l'ai connu en tant qu'orateur de kabary pour des fiancailles.
Dommage que je ne comprenais pas tout, mais le public avait l'air de vraiment apprécier.
Ah, je lis qu'il a commencé sa carrière en tant que journaliste.
Moi, quand je serai grande, je voudrais être comme Rado. Humm, un peu prétentieuse la fille sur ce coup là. Je vais déjà essayer d'être moi-même, ça sera déjà pas mal de s'accepter comme on est...
Duo de Fanja Andriamanantena et Solo Andrianasolo sur Matoa, poème écrit par Rado et musique écrite par sa nièce.
Libellés : fanja andriamanantena, matoa, mort, rado, solo andrianasolo
It don't mean if it ain't got that swing
Certain(e)s m'accuseront peut-être de surfer sur la vague de facilité en écrivant à nouveau sur le jazz.
Si on met à part
le billet sur la circoncision (imbattable en commentaires et toujours aussi racoleur celui-là ;-)), le billet précédent a provoqué un record de commentaires. Preuve s'il en est, de la popularité du jazz.
Beaucoup de personnes trouvent que le jazz est réservé à une élite cultivée, bienpensante. Pour moi, il n'y a pas plus populaire que cette musique ! Je ne sais pas qui l'a enfermée dans un truc pour snobs en costard et col blanc et quand. Mais je crois que le jazz a commencé dans des bordels enfumés où les musiciens et les chanteuses étaient les Amy Winehouse de l'époque. (alcool, sexe, drogues et j'en passe). Pour le côté distingué, vous repasserez.
Et pour ceux qui penseraient qu'on est cultivé parce qu'on aime écouter du jazz, je rétorquerai que c'est très facile de se proclamer cultivé en jazz. Vu que c'est (presque) tout le temps les mêmes morceaux - on les appelle les standards. Donc sur ces morceaux, vous en avez sûrement entendu un jour ou l'autre une version peu connue avec un interprète ou une
formation atypique qui vous a enchanté. A ce moment pour briller en société, il vous suffit de glisser "ah oui, je te recommande la version de Tartempion qui date de juin 1964". La probabilité que votre interlocuteur ne connaisse pas cette version (
vous pouvez même en inventer mais là vous voyez avec votre conscience :-) ) et vous regarde d'un air ébahi est très grande. Et hop, vous gagnez ainsi toute son estime ;-)
Mais laissons cet étalage culturel aux pédants et autres people adeptes du paraître ... Le jazz, ça s'écoute, ça se danse et ça se vit !
Je suis tombée sur le blog "
Autour de la musique" de Fanja Andriamanantena qui en plus d'être auteur-compositeur-interprète est également productrice. Dans sa générosité, elle dresse un portrait de plusieurs artistes malagasy jazzy et autres. En fait, ce sont ceux qui ont participé au CD qu'elle a produit en 2005 et dont certains ont déjà été cités sur ce blog
ici ou
là.
Le nombre d'artistes pour lesquels elle a composé est impressionnant... Sur son
blog music , vous pouvez écouter des extraits. Je ne savais pas que c'était elle qui avait composée Mpilalao fitia pour Mbolatiana. J'adore cette chanson,
bonne écoute ! >>Libellés : fanja andriamanantena